Stop, in the Nemo love !

Oui, stop. Si tu aimes Nemo (et Verne), ami lecteur, ceci va t’intéresser.

On vous en parlait en effet il n’y a pas si longtemps, Jules (Verne) revient et on en est bien contents. Notoirement sous-utilisé par les créations francophones depuis 35 ans, il était temps que des JdR reprennent à leur compte l’imaginaire des merveilleuses histoires du grand homme.

En attendant le projet du Studio 09, c’est le Nautilus des Deadcrows qui remplit ses ballasts avec votre argent lors d’un foulancement qui s’annonce plein de succès. Alors qu’il reste tranquilou un mois pour finir de financer le projet, celui-ci a déjà atteint plus de 250 % de son objectif initial.

Le jeu ne fait pas semblant et tant qu’à jouer dans l’univers Vernien, autant y aller franco : les PJ sont directement propulsés à la tête du Nautilus, dont ils ont hérité à la suite du capitaine Nemo. ET c’est parti pour explorer les grands sites symboliques de la geste vernienne (sous la terre, sur la Lune, tout ça) mais attention aux manigances de Robur qui, ici, joue le rôle de l’antagoniste. Bref, on n’est pas dans une ambiance vernienne. On est dans l’œuvre de Jules Verne et on joue avec elle.

Autre parti-pris fort du jeu, il est conçu comme un jeu-campagne (clé en mains, burst… dans ce genre-là, quoi). Le livre de base comporte toute une campagne de cinq scénarios s’enchaînant. Cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas y ajouter vos propres créations (le livre comporte les pistes nécessaires et notamment un chapitre « Le tour du monde de Jules Verne ») mais disons surtout que cette campagne-là devrait suffire à 90 % des utilisateurs lambda du jeu.

Niveau système de jeu, on retrouve une tendance qui se dessine fortement chez les gens du Studio Deadcrows : la réutilisation de systèmes de jeu déjà identifiés. Ici, le système, baptisé « Machinarium », est une reprise du simplissime Corpus Mechanica de Yno. En plus des règles de base (10 aptitude évaluées de 1 à 5 pour autant de D10 lancés), Nautilus développe le principe d’une jauge de Pression qui simule les complications du voyage des PJ en augmentant le seuil de réussite (5 au départ, il peut augmenter jusqu’à 8 !). Si la Pression dépasse 8, un « effet Kraken » , un évènement dramatique se produit : une créature monstrueuse attaque, une avarie géante se produit, un navire anglais les pourchasse, etc. Une fois l’évènement passé, la Pression redescend. Notez que les joueurs peuvent volontairement augmenter la Pression en échange d’avantages (bonus, ajouts narratifs, etc.).

Pour simuler l’idéalisme (parfois un peu énervant, il faut l’avouer ^^) des persos verniens, les PJ  disposent aussi de Valeurs morales (comme Pacifisme, Liberté, etc.) échelonnées de 1 à 3, auxquelles ils peuvent faire appel pour augmenter leurs chances de réussite.

Enfin, le pilotage, l’entretien et même la customisation du fameux sous-marin éponyme font aussi l’objet de précisions de règles.

Le jeu est donc déjà largement financé mais il peut encore faire l’objet d’améliorations grâce à votre écot. Pour le moment, on est sûrs d’avoir le livre de base (avec un scénario supplémentaire), l’écran et son livret, le plan poster du Nautilus, les dés spéciaux (et leur piste…), des livrets de PJ de 8 pages mais aussi deux petits suppléments sous la forme d’un livret de scénario signé Tristan Lhomme (qui ça ?) et Le Journal de bord du Nautilus (pour tout consigner sur le sous-marin, l’équipage, le parcours…). Tout cela peut encore s’enrichir si vous embarquez à votre tour.

Prêts à plonger ?

https://www.gameontabletop.com/crowdfunding-168.html?fbclid=IwAR0erysFtVAmrrQGcMmBc9URaDEOlIa4lUkpdOgnmCZQ_DlRGK4e-6aSZaE

3 pensées sur “Stop, in the Nemo love !

  • 5 mars 2019 à 13:41
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    NARBEUH! RECRACHE CE CLOWN TOUT DE SUITE!

    (Nan, mais en vrai, je suis jaloux.)

    • 5 mars 2019 à 14:03
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      ‘peux pas, je crois que je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit 😉

Commentaires fermés.