Quantiques nerveux

Les échecs ou semi-échecs récents de quelques projets auto-produits au paradis du foulancement ne semblent pas encore décourager les vocations. La preuve par Quantiques, Réalité alternée, un projet qui sent bon le monde amateur, dans l’acceptation la plus positive du sens, celle de passion et d’enthousiasme.

Terrain de jeu favori de ces passionnés qui évoluent en marge des principaux éditeurs du marché, on retrouve à nouveau la SF (comme pour Oreste, Chosen Ones, etc.). Quel type de SF cette fois-ci ? Et bien, je crois que c’est l’heure du piiiiitch !

En 2399 la nouvelle humanité a colonisé la quasi-totalité de Solaris. Toutes les planètes du système solaire, les planètes naines, les ceintures d’astéroïdes et même certains astéroïdes géocroiseurs sont habités. Des villes majestueuses fleurissent dans les endroits les plus improbables, des colonies apparaissent dans les lieux les plus reculés.

Chaque astre connaît sa propre dystopie et la nouvelle humanité est plurielle (Néo-sapiens, Gaïans, Sélénites, Stellaires, Androïdes et Homo-metallicus se côtoient loin des terribles Cryptides). Dans son expansion elle se trouve confrontée à de nouvelles formes de vies, les Quantiques, des créatures ancestrales. Dans l’ombre, leurs serviteurs sont légions et les néo-humains les servent par milliards à leur insu.

Une guerre secrète s’est mise en place, elle est le jeu favori de ces immortels qui se disputent le pouvoir. Les personnages-joueurs jouent des NovQuantas qui luttent contre les Quantiques et prennent part à cette guerre qui mènera au dernier jour de l’univers.

On retrouve une ambiance plutôt Eclipse Phase ou Mindjammer dans le ton mais les images… euh… colorées renvoient plus volontiers vers des univers space op’ aussi débridés qu’une cantina de Star Wars. A voir où mettra le curseur le juge de paix : les scénarios fournis.




Niveau système, on part sur du étonnamment simple pour ce type de jeu où il faut toujours gérer ouatemille trucs et machins (technologies, vaisseaux, zéro G, pouvoirs PSI, etc.). On jette un unique D10 sous la stat qui va bien (du % très simplifié). On peut toutefois aussi assurer le coup sans même lancer le dé si on a un niveau de maîtrise suffisant ou encore modifier le résultat d’un jet en dépensant des points dits de Quantum. J’ai envie de dire : pourquoi pas ?

La campagne de financement participatif commencera le 7 février (et devrait se finir le 17 Mars) sur la plateforme Game On Tabletop. Son objectif sera de financer pas moins que trois livres de base, l’inévitable écran, un livre de campagne, des « space-maps » (pas trop space, on espère quand même…) livrés avec leurs pions et quelques autres goodies : une bourse quantique et ses jetons de Schrödinger, des pré-tirés cartonnés, des blocs de feuilles de personnage, des dés quantiques (c’est une obsession !), des plans, des scénarios, des fiches vaisseaux, une carte de la ville beta solaris, etc.

Si vous en êtes resté à l’usage originel du crowdfunding, c’est le moment de noter ce sympathique projet sur vos agendas.

https://www.facebook.com/quantiqueslejeuderole

https://quantiques.space/?fbclid=IwAR3_VlwugJp8BPa2HVkZJGZkez8V1Olnle0JQRaPFG9AU7y-dJiflyyuCQY