Lundi/gratuit spécial : hommage au Chagar !

300.

Non, pas le film mais l’idée est un peu là quand même : deux auteurs coincés dans le défilé de la vraie vie et qui, assaut après assaut, repoussent les attaques de l’ennui, du découragement et du débordement pour vous livrer semaine après semaine puis quinzaine après quinzaine puis… bref, pour finir par vous livrer pas moins de trois cent numéro de leur gratuit pourtant dédié à un seul et même jeu.

On parle bien sûr du travail de fifous réalisés par les petits gars de Badbuta sur leur Chagar Enchainé, le gratuit périodique dédié entièrement à Bloodlust Metal. Si vous ne voyez pas de quoi ça parle, c’est que vous êtes peu fidèle de nos rendez-vous du lundi où on a souvent mis en avant leur inlassable productivité, notamment à l’occasion de leurs recueils annuels, de véritables suppléments gratuits pour leur jeu fétiche.

Vous pouvez trouver tout ça ici : https://www.badbuta.net/bloodlust/le-chagar-enchaine

Là, c’est le bout du chemin et cela valait bien que l’on se retourne en ce lundi sur la route parcourue en compagnie des deux auteurs, François et Rafael.

1. Bon, alors, ça y est, plus d’inspi pour le Chagar, c’est ça ?

François – Non, pas vraiment. On aurait pu continuer. Mais, déjà, il est amplement temps de se consacrer à Silences et de boucler l’aventure bloodlustienne.

Précisons au passage que nous appelons Opus nos publications gratuites et que Le Chagar Enchaîné était le titre des Opus réguliers consacrés à Bloodlust. Il n’est donc pas impossible qu’un jour on reprenne la publication des Opus, mais sur d’autres sujets, mais en plus irrégulier… probablement.

2. 11 ans à écrire la même feuille de chou à 4 mains, ça a du tirer dur parfois, non ?

Rafael – Pas vraiment. Évidemment en onze ans il y a eu des coups de pompe, mais c’est l’avantage du travail en équipe. L’un des deux à toujours une idée, ou honte d’avouer qu’il sèche. Donc, on a toujours trouvé de quoi parler, aussi bête que ce soit parfois.

3. Et alors pourquoi s’arrêter pile au 300 ? L’amour des chiffres ronds ?

François–Déjà, oui. Un chiffre rond ça transmet une belle impression de finalité, non ? Ça donne l’impression que c’était réfléchi et organisé. Si tu t’arrêtes au numéro 278, ça laisse planer un doute.

Rafael–Et ça n’est pas du tout par fixation sur les chiffres, besoin de cadrer ou obsession péri-autiste. Nope. Du tout.

4. Ça sent le foulancement pour publier la version papier de tout ça, je suis sûr !

Rafael–Pour le côté édition, thunes et comm’, il faudra en parler avec John Doe. On est clairement pas bien placé pour répondre. On espère une version papier, c’est évident, mais le reste c’est eux qui s’en occupent.

5. Et donc, ça devrait être un truc de plus de 1000 pages en trois ou quatre volumes, wow !?

Rafael–Vu le volume d’informations, on prévoit un volume Règles et scénarios, un du style Culture et billevesées, et évidemment un pour la Campagne. Textes révisés et complétés pour le tout. Il y a des trucs qui datent bien là dedans. Pas question de laisser ressortir certaines horreurs sans revoir tout ça.

6. Et le reste du programme autour de Bloodlust Metal, ça donne quoi ?

Rafael – Une réédition complète qui devrait être composée un peu comme ça :

Une ressortie de Bloodlust édition Métal, révisée et complétés, avec des choses sorties des Chagars d’ailleurs. Les règles aussi seront révisées, pour simplifier essentiellement, et servir davantage la narration.

Il y aura les trois volumes des Chagars, qui contiendront aussi ce qui était auparavant dans les suppléments.

Un écran du meneur un peu plus luxueux et solide, pour fêter la réédition, aussi.

Et évidemment, il y aura Silences. C’est le but réel en fait. Et ensuite, Bloodlust, c’est fini.

7. Vous avez fait tout ce que vous pouviez pour maintenir la flamme à grands renforts de Chagar mais, honnêtement, le public n’est-il pas passé à autre chose depuis ?

François – Une partie du public très certainement. Les propositions ludiques alléchantes ne manquent pas, mais on a eu des lecteurs tout du long, et même des gens qui font jouer la campagne. Il y a même une petite bande de réguliers sur notre serveur Discord.

Et de toute façon, au moment de sortir Silences et la refonte du livre de base on verra bien s’il y a un public intéressé.

8. Si on revient aux origines de tout, on est d’accord que le Chagar doit tout à la newsletter hebdomadaire qu’était alors le Fix, pas vrai ? Allez, vous pouvez bien l’avouer maintenant.

François – Puisqu’il faut révéler des choses, on peut maintenant dire qu’un membre du Fix (dont nous tairons quand même le nom) nous a un jour avoué que le Fix d’origine a tout copié sur nous, avec l’aide d’une voyante peu scrupuleuse.

Mais promis, on ne vous en veut pas.

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