Le marteau du lapin [interview]

Et le voilà qui enfonce le clou ! Alors que la Boîte à outils du meneur de jeu est en précommande jusqu’au 4 juin prochain, pour une « sortie » prévue le 15 juin, nous avons courageusement affronté le Lapin Marteau (depuis que nous avons vu le Sacré Graal des Monty Python, nous nous méfions toujours des lapins) pour lui arracher quelques secrets de fabrication sur ce troisième volume de la série « Sortir de l’auberge ».

Le Fix : La boîte à outils du meneur de jeu est en précommande sur le site des éditions Lapin Marteau. Comment se portent les auteurs et éditeurs, maintenant que ce beau (et long) projet est devenu réalité ?

Lapin Marteau : On est ravis ! Après des années de travail et une sortie repoussée à cause du confinement, tout est imprimé et on a validé tout à l’heure les exemplaires de test. Mine de rien, ça fait quelque chose de voir tous ces efforts prendre une forme aussi concrète. Mais plus encore, on est ravis par tous les retours que l’on reçoit en ce moment. En effet, le PDF est déjà disponible pour les gens qui ont souscrit ou participent à la précommande et certains d’entre eux en profitent pour nous dire tout le bien qu’ils en pensent. C’est extrêmement gratifiant. La Boîte à outils du meneur de jeu est un livre assez atypique et on s’est logiquement posé beaucoup de questions sur sa conception. Il a fallu faire certains paris. Alors, quand les personnes pour qui il a été pensé viennent spontanément valider la démarche, que ce soit sur le contenu, l’accessibilité ou la forme, c’est forcément très agréable de voir que ça fonctionne. On paraîtra sans doute idiots ou pas assez cyniques, mais quand un lecteur ou une lectrice vient te dire qu’il découvre ou redécouvre certaines techniques, qu’il va les tester à sa table, et surtout que ça lui donne des idées pour sa prochaine partie, tu sais que tu n’as pas fait tous ces efforts pour rien.

Le Fix :Un livre de près de 800 pages, ça peut me tenir éveillé plusieurs nuits de suite, ou me tomber des mains au milieu du premier chapitre. J’imagine qu’il vaut mieux éviter de lire La boîte à outils en ligne droite, de la première à la dernière page. Quelques conseils utiles avant que je ne m’y plonge ?

Lapin Marteau : En effet, la lire d’une traite risque d’être un peu indigeste ; un peu comme s’enfiler d’un coup une encyclopédie ou un livre de recettes. De notre point de vue, La Boîte à outils du meneur de jeu se rapproche sur de nombreux points de ce type d’ouvrages.

C’est pour ça que l’on conseille plutôt de la parcourir au gré de ses envies et de ses besoins. Tu as un pote qui t’a bluffé avec un flash-forward et tu souhaites à la fois voir ce qu’il est possible de faire et proposer une expérience similaire à ton groupe ? Tu as des problèmes avec quelqu’un qui utilise tout le temps la même capacité de son personnage ? Tu voudrais temporairement transformer cette force en faiblesse, mais plus pour lui faire découvrir d’autres moyens de s’amuser qu’en cherchant à le punir ? Tu peux aller lire les fiches correspondantes. Tu peux aussi picorer le reste à ton rythme, selon ce qui t’inspire le plus ou attise ta curiosité.

On a essayé de mettre en place quelques outils pour rendre tout ça plus ergonomique. Le premier, c’est bien entendu le découpage des fiches elles-mêmes et la façon dont elles sont intégrées à la fois entre elles et avec les autres ouvrages de la collection, à savoir Mener des parties de jeu de rôle et Jouer des parties de jeu de rôle. Ça passe aussi, par exemple, par la répartition de ces fiches en quatre grandes parties qui répondent chacune à des problématiques différentes :

  • Organiser : comment est-ce que j’organise les séances, leur enchaînement, mais aussi tout ce qui est extérieur au jeu et qui pourrait avoir des conséquences dessus ?
  • Animer : qu’est-ce que je peux faire quand je suis face à ma table pour rendre la séance plus intéressante ?
  • Scénariser : comment puis-je préparer mes parties en ce sens ?
  • Varier : qu’est-ce que je peux utiliser pour essayer de me renouveler et éventuellement de trouver de nouvelles façons de m’amuser ?

Ces catégories peuvent sembler larges, mais elles permettent une première orientation assez simple. De la même façon, on a intégré dans chaque fiche des renvois si tu veux aller plus loin et un système de mots-clés qui te permet de facilement explorer une thématique donnée en lisant les techniques correspondantes. Par exemple, si tu veux des outils pour dynamiser tes intrigues secondaires, ou gérer un peu différemment les tests que tu demandes en cours de séance, un index spécifique t’indique rapidement toutes les fiches avec ces mots-clés.

Enfin, il existe une dernière façon de parcourir l’ouvrage. Elle reste bien évidemment très marginale, mais c’est quelque chose que l’on fait régulièrement à nos tables et on s’est dit que ça pourrait intéresser d’autres personnes. Nous, en tous cas, on entend bien continuer. Tu prends un D100, tu sélectionnes quelques fiches au hasard et, sauf impossibilité spécifique, tu les utilises lors de la prochaine séance. Alors, oui, il faut aimer les défis, mais ça reste une façon assez grisante de renouveler son plaisir. On le conseille surtout aux MJ qui ont un peu du mal à se renouveler ou se trouvent trop prévisibles.

Bon, après, on a aussi eu des retours de gens qui nous ont dit lire le livre dans l’ordre et pour qui ça semble très bien se passer. D’ailleurs, pour l’anecdote, on a été surpris de découvrir que plusieurs d’entre eux tenaient ab-so-lu-ment à nous dire dans quelle pièce ils nous lisaient. Apparemment, une fiche à chaque fois. On ne te fais pas un dessin. Après une réflexion ma foi assez rapide, on s’est dit que la méthode n’était pas si mauvaise, mais qu’on n’était pas vraiment sûrs de vouloir en faire un argument publicitaire.

Le Fix :Je suis un vieux routier du JdR, je pense avoir tout vu, tout fait, tout mené. Ou je suis un néophyte du JdR, j’hésite à me lancer comme MJ. Vous me la « vendez » pareil, la Boîte à outils ?

Lapin Marteau : Oui et non. Oui, parce que c’est le même livre et qu’à peu près tout ce qu’on a dit plus haut s’applique quelle que soit ton expérience.

Non, parce que l’on ne va pas te conseiller de l’aborder exactement de la même manière. Pour les néophytes, le mieux est sans doute de commencer par les fiches avec un seul astérisque, qui leur sont davantage destinées. Pour les meneuses et les meneurs plus aguerris, on aurait tendance à les inviter à tenter des choses qui leur semblent difficiles ou surprenantes, afin d’explorer des pratiques dont ils ont moins l’habitude. Après, on est resté sur la même ligne que pour les précédents tomes de la collection. Autrement dit, La Boîte à outils se destine plutôt à des MJ ayant déjà animé au moins quelques parties, mais on a fait très attention à ce que le texte soit compréhensible même par des novices – notamment en intégrant des exemples et autres mises en situation – et que les vétérans puissent quand même y trouver des idées. C’est bête à dire, mais on cherche à faire des recueils qui puissent accompagner les rôlistes pendant plusieurs années. C’est un peu la condition pour que ça puisse fonctionner.

Le Fix :Il y avait eu Mener des parties de jeu de rôle (2016) et Jouer des parties de jeu de rôle (2017). Avec La Boîte à outils, vous venez combler un manque d’aspects pratiques des deux premiers ouvrages ? Ou vous apportez une perspective différente, transversale ?

Lapin Marteau : C’est une question que l’on nous a pas mal posée. Cela se comprend dans le sens où notre façon de présenter La Boîte à outils du meneur de jeu peut donner l’impression que nos deux premiers tomes étaient peu axés sur la pratique. Pour nous, cela ne correspond pas à la réalité. C’est avant tout une différence d’approche. Mener des parties de jeu de rôle et Jouer des parties de jeu de rôle prenaient l’activité de MJ et de joueur ou de joueuse pour les décomposer en une vingtaine de compétences chacune. L’accent était mis sur l’autonomie et la capacité à pouvoir décider de sa pratique. La Boîte à outils est à voir comme une sorte de catalogue de techniques dont la priorité est que, quel que soit ton problème, tu aies toujours une solution à portée de mains. En conséquence, le format des fiches est plus cadré. Chacune se concentre sur un aspect un peu plus restreint qui, généralement, prend la forme d’un problème à surmonter et d’un outil ou un panorama d’outils pour y arriver.

On va reprendre une analogie que l’on a déjà faite un peu plus haut, mais, d’une certaine façon, dans les premiers tomes on essayait de te montrer certaines activités de base de la cuisine (utiliser un four, marier des saveurs, assaisonner un plat, etc.) en demandant à de nombreux spécialistes reconnus de venir expliquer leurs tours de main. Dans celui-ci, on te présente un ensemble de recettes. On t’explique aussi quand il nous semble opportun ou pas de les réaliser, avec quelles autres les marier, etc. Ce n’est pas plus ou moins pratique, ce n’est juste pas tout à fait la même chose. Bien entendu, l’idéal est de combiner ces approches. C’est pour cela que même si on tenait à ce que chaque tome soit indépendant, on a essayé de réfléchir à la façon dont ils se répondent au sein de notre collection.

Le Fix :Avec ce troisième ouvrage, en est-on enfin (!) arrivé à « Sortir de l’auberge », comme y invite le titre de cette collection ?

Lapin Marteau : Pour ce premier cycle, oui ! Mais nous n’avons aucune envie de clôturer la collection avec ce tome. On a quelques textes dans nos cartons, mais on va se laisser un peu de temps. En tous cas, nous ne nous interdisons rien : traductions, ouvrages de game design, dictionnaires… Il existe de nombreux champs à explorer dans la théorie rôliste pour peu que l’on trouve un angle qui permette de la partager !

Ce n’est un secret pour personne, mais on nous a beaucoup répété que cette collection ne marcherait pas. De notre côté, même si on mentirait en disant ne pas avoir été surpris par l’ampleur de son succès, on croyait à son utilité. Aujourd’hui, alors que la génération des pionniers est en train de s’éteindre et qu’en arrive une nouvelle grâce aux actual plays et autres émissions YouTube, on croit également à l’utilité d’autres projets avec une philosophie similaire. Voire à leur nécessité. Cela ne veut pas dire qu’ils verront le jour, ni qu’ils marcheront, mais, en ce qui nous concerne et à notre échelle, nous sommes toujours aussi enthousiastes à l’idée de continuer ce travail de rassemblement de connaissances et de transmission. On a bien sûr des choses que l’on a envie de développer, mais aussi des voix que l’on a envie d’entendre plus, ou sur de nouveaux sujets. On est intimement persuadés que l’on a tous à gagner en partageant ces échanges, que l’on ait des années d’expérience et que l’on découvre les astuces développées dans les jeux les plus récents, ou que l’on débute et que l’on s’aperçoive que d’autres ont déjà trouvé des solutions aux problèmes auxquels on est confronté.

Le Fix :La Boîte à outils n’est signée que de vous deux, alors que vous aviez embarqué d’autres auteurs avec vous pour les précédents ouvrages de la collection. Moins de plumes pour un plus gros livre : le Lapin était devenu vraiment Marteau ?

Lapin Marteau : Au départ, La Boîte à outils devait être le plus court des trois… Oui, tu peux te moquer. En fait, on avait un format bien précis en tête. Nous l’avions testé sur quelques fiches, mais à l’usage, il s’est avéré que l’on faisait fausse route. Pour que ce recueil réponde à l’esprit que nous voulions pour la collection, comme justement d’accompagner les lecteurs pendant plusieurs années, nous devions faire évoluer ce format. Par exemple, il rendait vraiment peu pratique de présenter plusieurs approches complémentaires pour gérer un même problème. Il nous empêchait également d’être aussi didactique qu’on le souhaitait ou de mettre les mains dans le cambouis de certaines techniques un peu plus complexes. Au bout d’un moment, on a remis les choses à plat et on a choisi de retravailler toutes les fiches et de donner à La Boîte à outils du meneur de jeu la forme qu’elle a aujourd’hui. Outre l’évolution du nombre de pages, cette décision a eu pas mal de conséquences, que ce soit pour nous, pour les personnes qui nous ont soutenues qui ont dû attendre bien plus longtemps ou même pour certains de nos autres projets. Bref, on ne va pas se cacher derrière notre petit doigt ou essayer de faire passer notre erreur initiale pour une forme de vista éditoriale. Le temps a été long, trop long, et l’écriture assez éprouvante. Mais nous sommes fiers du résultat et de pouvoir présenter ce travail de longue haleine aux rôlistes. À notre connaissance, ce livre, entre son approche, sa longueur et le fait qu’il soit (bientôt, à partir du 15 juin) disponible en boutiques, est assez unique dans le cadre de notre loisir.

Le Fix :« Décider plutôt que subir. Apprendre de l’autre plutôt que marginaliser. C’est la raison d’être et l’esprit de Sortir de l’auberge. » C’est l’ambition de faire des rôlistes à la fois des personnes autonomes dans leur façon de jouer et des êtres davantage sociaux ? Un manifeste ludico-philosophique ?

Lapin Marteau : Dans l’idée, un manifeste, c’est quelque chose de plutôt sain. C’est déclarer clairement ce que l’on souhaite faire, où l’on se trouve, etc. Malheureusement, bien souvent, cela finit par devenir une façon de dire aux autres comment ils doivent, eux, se comporter. Or, ce second aspect, c’est justement tout ce que l’on souhaite éviter. On préfère le redire clairement ici parce que l’on comprend que cela puisse surprendre de la part de gusses qui viennent de sortir trois recueils de conseils : nous ne prétendons, avec ces livres, ni « éduquer » qui que ce soit, ni ériger une œuvre philosophique ni décréter que telle ou telle pratique serait meilleure qu’une autre. Nous prétendons encore moins êtres infaillibles autour d’une table, ou détenir la vérité sur ce que serait « la vraie façon vraie de jouer au vrai jeu de rôle ». Donc non, nous ne souhaitons pas faire quoi que ce soit des rôlistes – qui ne se laisseraient sans doute pas faire si c’était le cas – et il ne faut pas y voir de manifeste au sens classique. Comprenons-nous bien, ce n’est pas qu’on trouve cette approche intenable, intrinsèquement mauvaise ou que nous n’avons pas d’ambitions. C’est juste que ce n’est pas la nôtre.

Mais lorsque l’on a dit ça, on ne répond qu’à la moitié de ta question. Nous avons effectivement écrit le passage que tu cites et il est important pour nous. Pour le résumer en quelques mots, disons que, de notre point de vue, ce qui fait la différence entre un rôliste débutant et un rôliste expérimenté, c’est sa capacité à prendre sa pratique en main. C’est ce que l’on appelle l’autonomie et ça s’oppose assez frontalement à l’idée qu’un joueur ou qu’une joueuse serait condamné à n’avoir qu’une seule façon de mener ou de jouer, appartiendrait à une catégorie bien définie et serait incapable d’en sortir. On peut choisir d’écouter plutôt tel ou tel type de musique selon ses envies, on peut apprécier différents styles de films et être capable de décider celui qui nous convient le mieux à un moment donné. Il n’y a pas de raison que ce soit différent pour le jeu de rôle. Au-delà des préférences, bien naturelles, que chacun peut avoir, nous pensons que les rôlistes sont capables de décider de la façon dont ils jouent et que les conseils à leur endroit devraient aller davantage dans le sens de cette autonomie. C’est à la base du découpage des différents tomes de la collection évoqué précédemment, ou du fait de mettre systématiquement les avantages et inconvénients de chaque technique dans La Boîte à outils du meneur de jeu. De notre point de vue, c’est extrêmement simple : on n’a aucune envie d’infantiliser ou de prendre des décisions à la place de qui que ce soit. Tout ce que l’on veut et peut fournir, ce sont des outils pour que tu puisses déterminer toi-même la façon de jouer qui te semble la plus pertinente, et à terme te créer ton propre style.

Mais pour pouvoir choisir, encore faut-il avoir assez d’options disponibles parmi lesquelles faire ce choix. C’est bien entendu l’objectif de ce dernier tome, mais plus largement, c’est une des raisons pour lesquelles il nous semble indispensable de se prémunir de toute tentation de balkanisation de notre loisir, que ce soit entre chapelles rôlistes ou, plus directement, entre rôlistes. Il existe aujourd’hui de très nombreuses façons de pratiquer le jeu de rôle, voire les jeux de rôle. Tant mieux. Non seulement cela ne veut pas dire qu’on ne peut plus se parler, mais il n’y a pas grand-chose d’aussi efficace que de pouvoir se confronter à d’autres pratiques, les tester, les modifier et les assimiler pour enrichir les siennes. C’est pour cette raison qu’il nous semble capital de s’inspirer de ce qui se fait ailleurs, que ce soit dans le jeu de rôle, quelle que soit son époque ou son pays d’origine, dans des jeux qui gravitent autour (GN, jeux narratifs, freeform, matchs d’improvisation, certains jeux vidéos, etc.) ou même dans d’autres activités pouvant sembler bien plus éloignées comme le théâtre. Profitons-en pour nous en inspirer et voir ce qui marche. Construisons des ponts entre les pratiques, mais en laissant chacun décider de là où il veut se rendre.
C’est avec cet esprit qu’ont été conçues de très nombreuses fiches de La Boîte à outils du meneur de jeu, et, plus largement, la collection Sortir de l’auberge.

Le Fix :La Lapin Marteau a certainement des projets, pour après. C’est secret ? Ou plus secret encore ? (Il faut vraiment que quelqu’un me refile la fiche « Faire lâcher à un éditeur un scoop sur ses projets secrets »…)

Lapin Marteau : (Rires). Tu n’as pas lu notre prochain recueil, Comprendre les éditeurs de jeu de rôle ? Plus sérieusement, on travaille bien sûr sur des projets en ce moment même, mais vu le temps de gestation de La Boîte à outils du meneur de jeu, on va éviter de se tirer une balle dans le pied. On en reparlera quand on sera sur le point de les sortir. Là, on peut juste te dire qu’on est sur la traduction d’un jeu atypique, ou du moins qui l’était au moment de sa sortie, et que l’on adore. Alors, en effet, ça ne t’aide pas beaucoup, mais on aura sûrement des choses à annoncer bientôt, et on sera ravis de revenir en parler dans Le Fix.

Pour aller plus loin

– L’ouvrage est en précommande dans la boutique du Lapin Marteau
– L’introduction et le sommaire, ainsi que quelques fiches, sont à découvrir en téléchargement

2 pensées sur “Le marteau du lapin [interview]

  • 26 mai 2020 à 19:27
    Permalink

    la traduction tant attendue du jeu atypique, c’est « dogs in the vineyard  » de Vince BAKER! 😀

    • 30 mai 2020 à 09:15
      Permalink

      De superbes idées, avec une vraie réflexion et de nombreux outils « solides » (utilisés dans la vie « réelle ») …

      Parfois un peu perché (ou pointu), ces bouquins restent une excellente idée pour prendre quelques niveaux de joueurs, de MJ … et de table.
      Bien plus que Dirty MJ, a mon avis

Commentaires fermés.