Commune people
Ah tiens, mais en fait, Crimes, ça bouge encore ? Alors que certains souscripteurs de la première heure attendent toujours la livraison de certains éléments de leur précommande (notamment le recueil de scénarios Scènes de Crimes), Sycko lance un nouveau foulancement pour proposer du suivi pour le jeu. Surprise, en rapport avec les 150 ans de la Commune, il s’agit d’une réédition augmentée de la campagne Aube de Sang, située dans ce contexte historique bien particulier. Pour faire le point sur tout ça, on a réuni une belle brochette de Commune people avec l’auteur original, Franck Brison, le créateur du jeu, Yann Lefebvre et, bien sûr, le boss de Sycko, Jemrys.
1/ Crimes est présenté comme un jeu sur la Belle Époque et, là, paf, vous nous sortez une campagne située durant la Commune de Paris. C’est qui dans la bande qui n’est pas trop calé en Histoire ? Yann ?
Yann : Disons que je pourrais prendre quelques pages pour développer l’hypothèse que la Belle Époque remonte en réalité, dans certains de ses aspects, à l’Antiquité grecque. Et puis zut ! Sur les réseaux complotistes, on a des vidéos qui expliquent que la chronologie officielle, c’est du n’importe nawak !
Sinon… revenons à la première phrase. La Commune, c’est un des actes fondateurs de tout ce qui se passe par la suite. L’enfance, c’est l’acte fondateur qui a fait les adultes que nous sommes. Finalement, Aube de Sang est plus qu’un spin of, c’est l’introduction à laquelle on n’avait pas pensé quand Crimes est née.
Jemrys : Alors c’est une différence subtile certes, mais on présente quand même bien dans le livre de base que la période traitée par Crimes est celle de l’entre deux guerres qui commence en 1871. Soit après la défaite devant la Prusse, qui se trouve être suivie par… la Commune. Alors qui c’est qui n’a pas fait ses devoirs ?
2/ Franck, je crois savoir que tu es à l’origine du projet. C’est toi le gauchiss’ de la bande ?
Franck : Ahah ! On va dire qu’une certaine sensibilité libertaire – assez proche de celle ayant inspiré les Communards – m’anime depuis toujours. Mais que cette inclinaison personnelle ne transparaît à aucun moment (en dépit des divers pnjs aux motivations complexes, humaines, politiques, religieuses) dans Aube de Sang.
Un principe de distanciation essentiel auquel je tenais tout spécialement, renforcé par la possibilité pour les joueurs d’interpréter des Gavroches – pour la plupart – déjà très lourdement frappés via leurs backgrounds respectifs (pas des enfants/adolescents comme les autres ; mais bien une bande de petits durs ‘cochant’ beaucoup ‘de cases ‘ inhérentes à l’identité du jeu).
Et oui, je suis effectivement bien à l’origine de cette histoire sans concessions (profitons d’ailleurs de l’occasion pour appuyer, sans complaisance, sur l’importance cruciale du contrat social à mettre en place au préalable compte-tenu des possibilités d’aller vraiment très loin – sur bien des aspects – pour le meneur).
Pour la petite histoire, ma découverte de Crimes se fit peu de temps après la publication de sa V1. Je tombais alors, un peu par hasard, sur ce pur joyau de noirceur fin-de-siècle. Énorme coup de coeur. De celui qui te fait spontanément écrire une courte nouvelle (alors que je n’étais à l’époque pas du tout accoutumé au fait) en relation avec l’univers que tu viens de découvrir. Ne sachant que faire du texte achevé, je décidais de l’envoyer, en guise de simple clin d’œil rôliste, à Yann sans autre idée en tête que : « Salut Yann, on ne se connaît pas. Je viens de parcourir Crimes qui m’a collé une sacrée claque et voici ce que ton univers m’a inspiré ». Mais quelle ne fut pas ma surprise de recevoir en retour un : « Bonjour, j’aime ta nouvelle, pourrais-tu en faire un scénario de quelques pages que nous pourrions gratuitement mettre à dispo pour la communauté ? ». Autant te dire que je n’en revenais pas. Je m’exécutais donc et envoyais quelque chose de très élémentaire (je me souviens, n’ayant jamais aimé les scénarios scriptés, présenté par l’intermédiaire de ‘d’ensembles’ de ‘legos’ conceptuels et thématiques, le tout structuré en forme de petit bac-à-sable) à Yann. Qui se montra encore plus curieux. Et qui m’annonça dans le fil : « Ok. Pourrait-on développer au-delà ? ». De là jaillit, une formidable émulation commune que nous inspira et nous guida durant 3 ans, le tout atteignant bien vite une ampleur s’éloignant du projet amateur initialement envisagé.
Bref. Tout le monde connaît la fameuse expression ‘tempête sous un crâne’ ? Et bien, pour nous, ce fut : ’tempêtes sous deux crânes’. Et je peux te dire que l’expérience fut des plus mémorables, placée sous l’égide d’un incroyable senseï – de surcroît – professeur d’Histoire in real life !
Yann : On a pris le gauche, en effet. La nouvelle de Franck aurait pu passer inaperçue car en dehors du cadre chronologique donné, mais j’ai toujours du mal avec le respect des cadres. Au final, c’est comme la planche finale des Watchmen, quand un acte complètement improbable fait par un personnage insignifiant du comics va bouleverser complètement la donne. Lâcher le contrôle, c’est faire confiance aux opportunités, écouter ce qui pourrait être des signaux faibles mais qui pourtant, son un signal fort.
Jemrys : Ahahah attends de voir ce qu’il peut y avoir dans les cartons pour la suite de la gamme, tu vas pas être déçu !
3/ On commémore cette année les 150 ans de la Commune. Manger des chips et faire des blagues de Kaamelott un vendredi soir, c’est un bon hommage d’après vous ?
Franck : « Le Fix c’est bon. Mangez-en ! » Ahah… nan, sérieux les mecs, j’adore depuis toujours le ton que vous employez dans le cadre de vos interviews et de vos articles. Super Fan je suis, sans ironie, ne changez pas s’il vous plaît 😉
Et oui, les 150 ans de La Commune de Paris. Mais pas que, d’autres villes ayant aussi et par ailleurs versé sur le même modèle durant cette période. L’occasion de se remémorer cette étape singulière, à la fois éloquente, riche, inspirante, dramatique, déchirante, passionnante… et pas si lointaine.
Hommage également, pour ce qui me concerne, aux communards qui établirent de formidables constitutions humanistes, de bien loin en avance sur leur époque (implication dans la vie de la Cité, ouverture de la citoyenneté, démocratie directe, amélioration de la condition des prolétaires, éducation, égalité hommes/femmes, etc.)…
Hein ? Qu’est-ce que tu dis ? Si j’aime aller déguster des sorbets au Sacré Cœur le printemps venu ?… hum… *Joker, dude*
Yann : Faire de l’Histoire, c’est faire des connexions entre le passé et le présent, c’est expérimenter à la fois le fossé et le pont entre les époques. La Commune est peu connue, comme si le beau rôle était dévolue aux splendides perdants, et que les vainqueurs écrivant l’Histoire en étaient restés un peu gênés. Si les PJ prétirés nous happent dans le présent puisqu’ils sont des enfants, certes des rues, mais tout à fait vraisemblables, beaucoup de PNJ adultes sont très archétypaux, et dépassent rapidement leur humanité pour devenir allégoriques. Le gros bras devenant un Ogre, le prêtre devenant un Saint martyr…
Tout est fait pour extraire la dimension mythologique de la Commune. Et face au mythe, on peut quand même manger des choses trop salées et parler pour ne rien dire. Il n’y a pas de chemin qui mène au Très-Haut et qui ne passe pas par le Très-Bas !
Jemrys : Je dois avouer que ma pratique de Crimes en particulier est tellement loin de ce cliché que j’ai mis un peu de temps à comprendre la blague, mais fair enough… Cela dit, ça montre à quel point il y a encore du travail pour sortir des images d’Épinal beaufisantes [NDLR : rooooh, chez nous ? Non, quand même, cela m’étonnerait ^^ ] même chez les médias les plus « subversifs » du milieu, et pour considérer le JdR comme autre chose qu’un simple loisir visant uniquement à se vider la tête. D’ailleurs, ça me fait penser à ce que disait un certain Alexandre Astier à propos du divertissement télévisuel : « ne confondons pas essayer de voir quelque chose de brillant et se prendre la tête ». En d’autres termes, ce n’est pas parce qu’on traite des sujets sérieux qu’on ne peut pas s’amuser avec.
Donc, j’ai envie de dire, si manger des chips et faire des blagues ne t’empêche pas de prendre de la hauteur, ben un hommage reste un hommage, peu importe la manière, c’est l’intention qui compte. Tout le monde ne comprendra peut-être pas, mais il n’y a pas besoin de plaire à tout le monde pour être pertinent.
4/ Laissez-moi deviner : Aube de Sang, une histoire qui finit mal ? Comment on fait pour jouer dans un contexte désespéré comme celui-ci ?
Franck : Aube de Sang ne finira pas nécessairement mal… pour tous les PJ. Mais il faudra se battre sur tous les plans pour survivre. Et il sera par conséquent très difficile d’arriver complètement indemnes au bout du voyage. Je préviens donc de nouveau. Préparez vos bagages en conséquence. Car ici, pas de cadeaux, pas de filets de sécurité, pas de ‘points de destin’. Donc, oui, Aube de Sang est un long crescendo, sale, violent, choquant, hyper dépressif et la campagne exigera de puiser dans les ressources intérieures de chacun. Pas pour rien, non plus, que la campagne pose les fondations du principe de Déchéance intrinsèque à Crimes.
Mais c’est paradoxalement sur ce terreau ô combien funeste que pourront également naître de fragiles espoirs, d’incroyables fulgurances poétiques ainsi que de profonds instants de grâce (dont nous proposons d’ailleurs quelques exemples, en guise d’inspiration, pour chaque PJ incarné). Des ascenseurs émotionnels que chacun(e)s pourra expérimenter, s’inventer, en terme de ressenti, pour peu que les inclinaisons aux tables de jeu aillent dans le sens du roleplay et du feeling partagé.
Mais oui. Clairement, Aube de Sang propose – à sa manière – de plonger au plus profond du cauchemar et de l’incompréhension pour trouver/préserver/conquérir/abandonner/reconquérir cette flamme d’Humanité et de fraternité à ne jamais perdre de vue. Disons juste que s’il y avait un message en filigrane, il s’agirait bien de celui-ci. Et que c’est ce qui, à mon sens, devrait principalement motiver ceux/celles qui se prêteront à l’impitoyable aventure que nous leur proposons de s’approprier.
Yann (Spoiler alert) : Ça peut finir mal, après, être délivré de la survie dans un univers hostile déchiré entre un siège, une guerre civile et une chasse par un tueur d’enfants, c’est peut-être une délivrance. Tout dépend comment on le prend. Les personnages ont des moments d’innocence, des jeux d’enfants qui leur donnent autant de jokers pour s’extraire de la réalité. Partager ses secrets et s’épauler dans un but commun sont des moyens pour préserver la vie des Gavroches. Être esseulé et perdre les derniers lambeaux de son enfance, c’est ça qui risque de faire en sorte que ça se finisse mal.
Jemrys : On prend et on applique les conseils du Manuel du Criminel/Secrets de l’Horreur je dirais. Après on ne prend personne en traître, Crimes n’est déjà pas un jeu optimiste à la base, c’est même son propos, mais il est vrai que le fait de jouer des enfants rajoute une dimension supplémentaire à l’horreur. C’est pour ça qu’Aube de sang propose pas mal de conseils assez concrets pour mettre en scène ce contexte et la rudesse du quotidien des personnages, mais aussi ce qui peut l’adoucir de temps à autre.
5/ Franck, je t’ai souvent entendu dire que l’écriture de la première version avec Yann avait été assez épique. Pourquoi ? Il y en a un des deux qui est super-chiant ?
Franck : ‘me marre tout seul en lisant ta question, c’est malin, tiens 🙂 Bah, moi, à n’en pas douter (peut-être un ‘léger’ côté… ‘bulldog’, ahah !). Mais, épique, oui, me semble être l’un des termes les plus appropriés. Parce qu’une telle expérience d’émulation, c’est certainement le genre de truc que tu ne vis que très rarement dans une vie. Il aura bien fallu que nous nous arrêtions à un moment ; mais je crois que sinon, nous en serions, très certainement aujourd’hui encore, à continuer de développer Aube de Sang comme l’univers persistant qu’il est rapidement devenu. Un dernier point, relativement à ta question : très honnêtement, sans la maîtrise/l’endurance de Yann dans l’art subtil de l’écriture et sa connaissance encyclopédique de l’Histoire, Aube de Sang n’aurait jamais été si loin dans les divers arcs narratifs plus historiques (galerie de PJ) qu’il propose d’explorer.
J’apportais de mon côté mes ‘briques’ de punk sous amphétamines côté Gavroches, fantastique, glissements progressif (scindé en 4 saisons, avec climax pour la dernière) vers l’horreur (entre autre) expressionniste (ne manquez pas de regarder « Le Cabinet du docteur Caligari » pour mieux situer le propos) et lui (également axé propositions sur l’imaginaire) apportait en plus sa formidable expertise, force d’organisation/de travail, côté Histoire et rédaction des textes. Le tout formant cette sorte de Golem que nous observons maintenant évoluer en parfaite autonomie. Hey, dudes : « It’s alive, it’s aliiiive ! », comme disait l’autre ! Erf… quand j’y pense, je ne sais pas combien de mails, de coups de fils, cela aura pu engendrer au final…
Yann : La ressortie du scénario / la réédition de la campagne (rayez la mention inutile) m’a redirigé vers la flopée de mails de l’époque. Choix des illustrateurs, choix du titre, règles sur l’innocence, sont parmi les éléments les plus discutés et disputés. Une chose saine et nécessaire, tant qu’on n’oublie jamais la cohérence de l’ensemble et l’intérêt supérieur de l’œuvre par rapport aux prétentions personnelles. Ma résilience m’avait fait oublier ces épisodes ; ma relecture ne m’a pas donné un quelconque sentiment d’amertume. Quand on explique tous nos visions des choses clairement et fréquemment, et qu’on associe toutes les parties (illustrateurs par ex.) tôt dans le projet, on a plus de chances d’éviter les querelles d’ego.
6/ C’est donc une réédition d’un précédent supplément. On s’attendait plutôt à du nouveau. Ce n’est pas un peu un manque d’ambition pour la gamme de miser déjà sur des rééditions ?
Yann : Clairement. La vieillesse ennemie ne m’autorise plus à sortir de la nouveauté. Trop vieux pour ces conneries. Disons : plutôt que de réécrire l’univers entier sous un angle différent pour invalider la première édition, il était plus pertinent de permettre aux nouveaux joueurs de Crimes, assez nombreux avec la V2, de découvrir ce qui a déjà été fait et relève souvent de l’introuvable.
Jemrys : Je pense que niveau ambition, avec les bouquins de la V2 de Crimes, on n’a rien à prouver à personne. Par contre, à l’époque, couplé à un optimisme un peu trop forcené, ça s’est aussi révélé un piège pour ce qui est du contenu inédit. Donc même s’il y a des choses dans les tuyaux à ce niveau, on va tâcher de ne pas refaire la même erreur et se garder un peu d’une certaine folie des grandeurs. Donc il s’agit plutôt de s’assurer d’avoir les moyens de ses ambitions.
Le truc c’est que même si les scénarios de Crimes V1 ont rencontré un joli succès d’estime, les tirages de l’époque n’étaient pas particulièrement élevés. Et la V2 nous a permis d’atteindre un nouveau public qui est aujourd’hui particulièrement demandeur et en recherche de ces scénarios. Ça en surprendra peut-être quelques-uns mais, en ce qui nous concerne, on a dépassé le stade où le public rôliste se résume un groupe vaguement uniforme de quarantenaires à barbe nostalgiques des années 1990 et qui possèdent tout ce qui est déjà sorti. Donc ouais, je satisfais aussi à la demande des nouvelles et nouveaux venu.es.
Qui plus est, autant avec les autres scénarios parus dans la V1, il y a un côté « one-shot » dans le format qui rend leur intégration dans une gamme très flexible, autant Aube de Sang s’avère être un point d’origine dans l’univers de Crimes qu’il me semblait primordial de remettre en valeur. Tu couples ça avec le 150e anniversaire de la Commune, et t’as un créneau qu’il serait particulièrement dommage de rater.
7/ J’ai déjà la v1. Il y aura quoi de plus ou de mieux dans la v2 ?
Yann : Une douzaine d’années de maturation, comme le bon vin. Et la certitude de ne pas avoir de la piquette : les parti-pris d’Aube de Sang (déconstruction de la campagne en kit, mélange étroit entre contexte historique et Fantastique) sont toujours d’actualité.
Jemrys : Ben déjà tas un bouquin un peu plus classe. On passe du petit supplément moyen format couverture souple rempli à ras la page à un livre grand format cartonné, avec une maquette plus aérée et pratique. Donc l’upgrade qualité d’objet est déjà plutôt notable. Pour ce qui est du fond, il n’y a pas de changement majeur, c’est une version révisée, mise à jour pour la V2. Par contre, il y a des petits ajouts dans le fil du texte, pour préciser des petits éléments ou insérer des caractéristiques de PNJ qui n’étaient pas dans la première version par exemple. Bref, ce sera plutôt subtil mais ça permettra de s’approprier et de préparer un peu plus facilement la campagne. Tu auras aussi d’autres éléments qui seront plus travaillés en termes de présentation, quelques ajouts graphiques et 2, 3 illustrations inédites. Au final, si tu possèdes déjà la V1, ça ne sera pas fondamentalement révolutionnaire, mais ça ajoutera quelques points de charisme à ta bibliothèque.
8/ Tiens, Jemrys, tu as bien fait de venir : que dis-tu à ceux qui attendaient plutôt Scènes de Crimes ?
Jemrys : De lire les news que je poste tous les mois sur le Ulule de la V2. Je suis bien conscient du retard et je n’ai jamais cherché à me dédouaner du truc. Ça aura mis le temps, certes, mais ça arrive. Alors oui, ça va arriver en même temps qu’un autre supplément, mais clairement, on en est à un point où je ne vais plus me retenir de publier un ouvrage parce que j’ai du retard sur tel ou tel projet. Je l’ai fait pendant un temps, trop longtemps même, en me disant qu’il fallait se concentrer uniquement sur lesdits projets avant d’en présenter d’autres au public. Sauf que c’est pas comme ça que fonctionne l’édition, et que c’est une dynamique des plus mortifères d’un point de vue créatif et productif. Il m’aura fallu un peu de temps pour m’en rendre compte, mais aujourd’hui je n’ai jamais fait autant progresser mes divers projets qu’en me laissant la possibilité de jongler entre eux. Donc voilà, 2021 c’est la fin des arlésiennes, je partage la frustration accumulée, mais le résultat sera à la hauteur, comme à chaque fois.
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