Un foulancement dont on espère qu’il ne finira pas dans le warp

Pattern Recog a beau être un tout jeune éditeur, on ne peut pas dire qu’ils fassent les timides avec la pratique puisque c’est déjà la quatrième fois qu’ils sollicitent votre participation. Oui, quatrième car il ne faut pas oublier la tentative avortée sur Kickstarter (curieusement) pour la VF de Defiant.

Là, on reste sur du classique avec la plate-forme Game on Tabletop pour le CF consacré à Warpland. Il a cours en ce moment même et ce pour encore deux semaines : https://www.gameontabletop.com/cf720/warpland.html

Ce projet semble rejoindre l’ADN de ce qu’est le nouvel éditeur Pattern Recog :

  • la traduction d’une VO assez obscure (il faut dire que, là, le jeu est argentin… ‘faut connaître !)
  • de la science fantasy un poil baroque (l’humanité est retombée à l’âge de fer mais des objets d’une technologie oubliée sont considérés comme des objets magiques).
  • un système de jeu très simple qui boxe dans la catégorie OSR sans prise de tête
  • un livre qui est aussi un bel objet aux choix artistiques qui ne laissent pas indifférents

Pour ce dernier point, il est vrai que le livre de base de Warpland se pose là avec son format carré très inhabituel dans le milieu et ses 150 pages couleurs abondamment illustrées. De base, le manuel est sous couverture souple mais si le montant du CF monte à environ plus de 200 %, cela devrait passer en couverture rigide. En l’état, cela semble très raisonnablement faisable.

Il faut dire qu’en fait le livre de Warpland est – comme pour les autres gammes de Pattern Recog – un one shot qui se suffit à lui-même. En guise de palier, l’éditeur propose l’édition d’un petit livret de références à consulter par les joueurs mais c’est plus un ex libris qu’un véritable ajout au jeu.

Le livre de base est déjà financé. Il ne reste que les deux seuls paliers à débloquer. Mais si vous avez peur que ce foulancement disparaisse dans le warp et se termine sans vous, ne tardez pas à aller pledger.

Liens

La page de la souscription

La critique de Hypertelluriens, le précédent jeu de l’éditeur