Sombre nous dix tout

Tel un slasher immortel qui revient nous terroriser pour notre plus grand plaisir, Johan Scipion se montre intarissable quand il s’agit de nous parler de cinéma d’horreur à travers son jeu de rôle : Sombre. On en est tout de même au 10ème numéro. 17 même en comptant les hors-série. Et, il faut l’avouer, les sommaires sont toujours aussi intéressants et le contenu toujours aussi ludiquement riche.

Et qui mieux que son auteur, et son phrasé péchu et plein de référence, peut nous présenter le contenu de ces nouvelles sorties ?

Après presque dix ans de publication, ne serait-il pas temps de donner un petit coup de jeune à Sombre ? Or justement, dix ans, c’est à peu près l’âge des protagonistes de Minimax, une variante de Sombre max pour jouer des préados dans des films d’horreur typés années 80. En gros, les Goonies rencontrent Jason. Chaud pour les kids, je ne vous le cache pas. Stranger Things si les bad guys étaient vraiment méchants et Eleven aux abonnés absents. Mieux encore, Ça de Stephen King si le clown ne retenait pas ses coups.

Hors les règles de base de Max, présentées dans Sombre 9, Minimax contient tout ce qu’il faut pour jouer. Un patch technique d’abord, essentiel pour adapter Max aux codes de la preteen horror. Pléthore d’aides de jeu ensuite, tout un tas de minicartes trop choupi. Et encore une demi-douzaine de settings forestiers, qui enrichissent les alentours de Lakewood, esquissés dans Sombre 8 avec Indian Lake. Enfin, une structure narrative et moult conseils pour semi improviser des parties qui aient de la gueule. Un peu perdu, besoin d’exemples concrets ? Pas de panique, deux comptes rendus de playtest vous permettront d’y voir plus clair.

Mais peut-être les PJ préadolescents ne sont-ils pas votre tasse de thé ? Vous préférez jouer des lycéens. De la trve teen horror, bon sang ! Ouijalloween, scénario clé en main pour Sombre zéro, est fait pour vous. Son pitch ? Des ados en mal de sensations fortes ont la brillante idée d’organiser une séance de ouija durant la nuit d’Halloween. Ils choisissent pour cela une maison abandonnée, qui plus est réputée hantée. Des génies.

Ce scénario a été pensé pour vous qui cherchez désespérément l’occasion de faire découvrir Sombre à vos amis rôlistes, qui ne jurent que par les donjons et les dragons. Savez-vous que la veille de la Toussaint est magique ? Cette nuit-là, l’horreur devient subitement cool. Les mêmes qui conchient le genre à longueur d’année sont les premiers à vouloir se déguiser en zombies. Profitez-en pour leur proposer un one-shot Sombre ambiance Halloween, vous serez pile dans le ton. Et si vous avez besoin d’un argument supplémentaire, dites-leur qu’on peut y jouer un chat.

Pour conclure ce numéro bien rempli, un setting urbain, accompagné de deux plans qui vont bien. Il s’agit d’un pavillon de banlieue américaine très soigneusement décrit. Il est le décor de Ouijalloween, et peut facilement servir de support à quickshot, ces parties improvisées sur la base d’un brainstorming des joueurs.

Sommaire détaillé de Sombre 10 :

+ Setting : US4SQ
Un pavillon de banlieue américaine prêt à l’emploi.

+ Scénario : Ouijalloween
Spiritisme, teen drama et maison hantée pour Sombre zéro.
3 à 5 joueurs – 2 à 3 heures

+ Variante : Minimax
Un Max rikiki pour jouer des préados dans les années 80.
2 à 5 joueurs – 2 à 3 heures

+ Feedbacks Minimax : Darker Things 1
Deux comptes rendus de playtest à la table de l’auteur.

+ 8 pages d’aides de jeu


Concernant Sombre HS n°7 :

Pour commencer, deux quickshots se rapportant à Ouijalloween. Le premier est le récit de la démo dont j’ai tiré ce scénario. Il s’agit d’une improvisation particulièrement réussie durant une convention parisienne, l’éphémère RJDRA. Le second concerne lui aussi une impro, en cercle privé celle-là. Un playtest dans ma cuisine pour vérifier que US4SQ, le setting de Sombre 10, dans lequel se déroule Ouijalloween (vous suivez toujours ?), pouvait être exploité de manière indépendante. Le résultat est un croisement improbable entre Ma sorcière bien-aimée et Urotsukidoji. Oui je sais, il faut le lire pour le croire.

>À suivre, les comptes rendus de quatre semi quickshots Minimax. L’ensemble de ces six récits (les quatre de HS7 + les deux de S10) éclairent la genèse de la variante, et montrent par l’exemple comment j’ai exploité chacun de ses settings.

Le numéro se termine par la seconde extension à The Darkly Dozen, ce fameux scénario Max au format cartes (pas) à collectionner. Elle enrichit le set de base, publié dans Sombre HS4, de huit nouvelles cartes de Profession. Vous rêviez d’aligner un ronin, un guérillero, un sniper, un instructeur ou un légionnaire dans votre équipe ? Tous sont dans Sombre HS7.

Sommaire détaillé de Sombre HS7 :

+ Feedback Zéro : Ouijalloween
Le quickshot à l’origine du scénario de Sombre 10.

+ Feedback Zéro : Dans ta cule
Une improvisation dans US4SQ, la maison de Sombre 10.

+ Feedbacks Minimax : Darker Things 2
Quatre playtests de la variante Max publiée dans Sombre 10.

+ Extension Max : The Darkly Dozen 3
8 nouvelles cartes pour le scénario de Sombre HS4.

+ 4 pages d’aides de jeu


Pour rappel, sombre est un fascicule format A5 de 72 pages. Vous pouvez vous procurez les numéros unitairement, selon l’intérêt que vous portez au sommaire (même si nous vous conseillons – pour commencer – les numéros 1 et 2) ou vous pouvez vous abonnez, comme tout bon magazines, pour recevoir chez vous chaque nouvelle parution.

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