Si t’es Rouge, t’es mort !

Striscia c’est le petit bijou des éditions des Livres de l’Ours. Le jeu d’Alexandre Kobayashi est même devenu un vétéran avec une bonne petite gamme de suppléments et de scénarios.

Ce jeu aux mécaniques concises et élégantes, version simplifiée et moins ritualisée du moteur d’Apocalypse, propose de vivre des aventures baroques et picaresques dans une monde ressemblant à l’Europe centrale et méridionale de la période 1580-1640. On y joue des canailles aux idéaux terre à terre, unis par la fraternité d’armes, gentilshommes ou gentes dames de fortune dans un monde en plein bouleversement politique, scientifique et culturel. Comme il se doit, les épopées truculentes, charnues et sanglantes, proposées par le jeu bruissent des froissements des capes et du croisement des fers.

La gamme qui se compose déjà de dix suppléments allant de 1 page à une soixantaine offre un cocktail varié de suppléments d’univers et de scénarios. Parfois, c’est même gratuit ! D’ailleurs c’est pour ça qu’on l’aime bien Koba car il facilite le travaille de Narbeuh quand il se rappelle le dimanche que le lundi c’est gratuit.

Et aujourd’hui, c’est La Cité Rouge, une mini-campagne de 58 pages qui est disponible sur Lulu en physique (livret souple 19 euros) et numérique (5 euros) qui vient rejoindre cette petite armée.

Dans La Cité Rouge, Koba nous propose un sandbox urbain dans la ville d’Aquilonia. Après la matricielle cité de Vicerezzo, les brumes de la germanique Hexenberg, on y découvrira une ville forteresse, rongée par le crime dans laquelle les personnages des joueurs et joueuses pourront peut-être se faire un nom. On devine par la couverture qui reproduit le tableau Scènes de la Saint-Barthélémy de Joseph-Nicolas Robert-Fleury, qu’il pourrait y avoir un peu de violence sur le chemin. On n’a pas lu, pas encore acheté mais on sait que Striscia a ses aficionados et qu’ils vont être très contents d’avoir un nouveau terrain de jeu à explorer.

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