Donjons & Chatons nous fait frétiller les moustaches

Après avoir longtemps hésité sur le pas de la porte pour savoir s’il allait sortir ou non, Donjons & Chatons fait un retour remarqué sur le devant de la scène en annonçant son foulancement pour quasiment là tout de suite maintenant, en tout cas dans environ une semaine maintenant (le 13 février à 19 heure.). Cela se passera ici : https://www.gameontabletop.com/cf991/donjons-chatons.html

En effet, le jeu de Clément de Ruyter et de son équipe de choc (Le Grümph, Trickytophe…) avait déjà fait l’objet d’une campagne de communication de la part de son éditeur, le Studio Deadcrows, il y a déjà… un an ! A cette occasion, nous vous avions d’ailleurs proposé une interview des auteurs. Si vous voulez vous rafraîchir la mémoire, c’est là : https://lefix.di6dent.fr/archives/13159

Rappelons le pitch du jeu qui tourne beaucoup autour des illustrations (on nous en promet une pour chaque page du livre de base !) du talentueux  Clément de Ruyter : de mignons p’tits chatons. Mais avec des épées. Bref, un dungeonverse mais dont les héros sont des chats. Dans un contexte finalement plus médiéval que fantastique (bon, après, il faut quand même admettre les chats qui parlent et font autre chose que dormir toute la journée en se plaignant : c’est déjà pas mal fantastique), une bande de chats errants (les PJ, donc) a été exilée du royaume principal et ses membres sont condamnés à s’entraider pour survire dans une campagne hostile hantée par les redoutables Chiens de la Casse (entre autres). Les joueurs découvriront à ce titre que la campagne en question a aussi un petit côté post-apocalyptique !: il y a eu un jour des humains mais, visiblement, ils sont partis sans laisser de doses de croquettes…

Bien qu’anthropomorphes, les PJ n’en restent pas moins des chats et, de temps en temps, leur entraide sera menacée par des querelles durant lesquelles les choses devront se régler en hérissant le poil ou, au besoin, en montrant les crocs.

Quoi ? Vous n’aimez pas les chats ?

Pas de problème : comme on le voit avec le nom des protagonistes, il y a toutes sortes de bêbêtes anthropomorphiques et on peut aussi jouer un chiot ou même un pigeon. Oui : un pigeon.

Le jeu s’adresse notamment aux enfants mais aussi à un public familial plus large. En tout cas, en plus d’être simple et truffé de dessins de petits animaux meugnons, c’est aussi un jeu qui se veut positif et faiblement violent. On peut ajouter pour cerner la force d’attractivité du bousin que l’univers sera bientôt porté à l’écran grâce à une série animée produite par le studio WatchNext. L’infodump auprès des enfants devrait doc être largement facilité.

Le système de jeu est une adaptation de celui déjà décliné dans INS/MV Génération Perdue et dans Aquablue, toujours chez SD (oui, Studio Deadcrows, cela fait aussi SD : j’espère que ce n’est pas un mauvais présage…). Les PJ possèdent seulement trois caractéristiques : Costaud, Malin et Mignon. Un test consiste en un jet de 3d6 (4 si on est en Avantage). Chaque dé dont le résultat est inférieur ou égal à la valeur de la caractéristique associée à l’action entreprise indique un succès. Pour réussir une action, il faut obtenir un nombre de succès supérieur ou égal à la difficulté de celle-ci. Les talents et autres variables ajoutent quelques options supplémentaires mais rien d’insurmontable pour qui sait compter jusqu’à 6.

 

De façon plus générale, le jeu se veut didactique, adapté y compris à des adultes ou de grands enfants à la recherche d’auto-initiation. Il comporte notamment de chouettes pleines pages illustrées façon BD qui expliquent les bases du hobby.

Le projet s’articule autour d’un livre de base de taille raisonnable et de format carré (20×20) à la façon de celui de Les écureuils attaquent ! chez le même éditeur. Les écureuils, les chatons, ça se tient.

Outre les règles, le livre de base de près de 300 pages contient une minutieuse description de l’environnement d’aventures découpé en lieux présentés les uns avec les autres avec des tables aléatoires, des idées d’aventures, etc. Mais il y a à la fin aussi quatre aventures prêtes-à-jouer pour se mettre le pied à l’étrier.

 

Il y a aussi un écran (avec peut-être dedans un livret contenant un scénario en cas de succès du foulancement). A noter que les deux sont vendus ensemble, façon bundle.

Bien sûr, compte tenu du sujet, des tonnes de goodies vous seront proposés comme :

  • des figurines originales : pas en métal mais sous forme de silhouettes en bois découpé sur socle ; il y en a pas moins de 5 sets de 5 figurines à, acquérir si vous voulez vous faire une table ça-comme niveau mignonitude.

  • des dés « spéciaux » (en fait, juste des D6 avec avec un petit minou gravé sur le 1…)
  • des cartes grand format du monde des chatons (à débloquer en paliers)

  • différentes pistes de dés illustrées
  • et même, si, si, si, des nappes illustrées pour décorer votre table de jeu.

Comme on s’en doute, le décalage de la sortie de près d’un an a pour origine la volonté de l’éditeur de finaliser le jeu au poil près avant de le foulancer. Ainsi, le livre de base est fini, on peut vous le jurer-cracher. Il sera livré en PDF dès la fin du CF. La livraison physique, elle, est attendue à l’été 2023.

Une pensée sur “Donjons & Chatons nous fait frétiller les moustaches

  • 3 février 2023 à 15:21
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    Un grand miaou merci pour cette belle nouvelle présentation.

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