Pathfinder 2 se monstre un peu plus [chronique Bestiaire 3]

La déception

Quand j’ai vu l’illustration de couverture de ce 3ème bestiaire pour Pathfinder 2ème Ed., j’ai eu un coup de cœur. Je ne sais pas pourquoi mon cerveau a vu un drakkar avec une armée de squelettes qui en sort et qui charge.

Et une fois l’ouvrage en main, je réalise que pas du tout. Il y a certes des soldats squelettes qui chargent, mais ce que je prenais pour un drakkar est en fait un dragon mécanique. La scène prenant place dans une enceinte de château fort. La boulette. Rien à voir.

Quoique. N’est-ce pas là la principale utilité d’un bestiaire ; inspirer ?

Malgré le fait que ce soit le 3ème bestiaire, l’ouvrage débute par trois pages d’introduction qui vous expliquent comment lire le descriptif des créatures, des conseils d’interprétation (sur un paragraphe) et d’adaptations (pour personnaliser le niveau de puissance des créatures selon vos besoins). En annexe, vous trouverez les listes et les descriptions des pouvoirs des créatures, des traits et des rituels. Vous avez également la liste des créatures de ce bestiaire regroupées par langue, par type ou par niveau. Pratique pour savoir qui est le plus fort entre l’éléphant et l’hippopotame, par exemple.

Je vous présente le Titan Hekatonkheire. La créature la plus puissante de ce bestiaire (Niv 24).

Et entre l’introduction et l’annexe, vous trouverez une liste de 300 créatures (adversaire, rencontre ou allié) parmi des aberrations, des animaux, des créatures astrales, des bêtes, des célestes, des champignons, des créatures artificielles, des dragons (dont les classiques dragons impériaux), des élémentaires, esprits, ethérés, fées, fielons, humanoïdes et les classiques morts-vivants.

En dehors de la variété des monstres, il y a aussi des ambiances fortes qui s’en dégagent. Que ce soit de la féérie, de l’horreur, de la dark fantasy ou des esthétique égyptienne ou asiatique. Une liste supplémentaire, en annexe, aurait était la bienvenue pour regrouper les créatures par thématique pour aiguiller le meneur.

Comme dans tout bestiaire, il y a à boire et à manger (surtout les champignons). Mais si vous êtes adepte des bestiaires ou qu’il vous en faut toujours plus, vous pouvez y aller. Cette 3ème occurrence du bestiaire est très bonne. Les illustrations sont magnifiques et inspirantes, les créatures sont variées, drôles ou originales. Il y a, pour chacune d’entre elles, des encadrés thématiques sur des légendes, un point de règle ou une idée de loot qui la concerne. Bref, l’ouvrage contient tout le nécessaire pour inspirer encore de longues et belles aventures.

Un amalgamite. Souvent un incantateur qui a été un peu trop sûr de lui dans ses capacités de téléportation.

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