Xeno-archives 2, un supplément monstres [chronique Starfinder]
On ne prend pas les mêmes et on recommence.
Tel pourrait être le credo des bestiaires Pathfinder et des suppléments Xeno-Archives pour son petit frère de l’espace : Starfinder. Et tout explorateur de l’espace qui se respecte sait que la variété des planètes et des écosystèmes ont de quoi alimenter encore beaucoup de suppléments de ce genre.
Pour rappel, le premier Xeno-Archives était, malgré quelques défauts sur le fond, un bon cru. Alors qu’en est-il de cette deuxième fournée de monstres à côtoyer ou à combattre ?
Sur les 65 créatures qui composent ce bestiaire, on retrouve de tout : des robots, des entités belliqueuse, des extra-terrestres issus d’autres planètes, de la faune, des créatures inspirantes et d’autres moins inspirées (golem, hobgobelin, orque).
On remarque également que certaines créatures ont déjà été présentées dans les suppléments de campagnes Soleil mort. En soit, ce n’est pas gênant. Il est juste dommage – je trouve – de ne pas avoir mentionné le fait que tel monstre ait été utilisé dans tel supplément de la campagne. Si le Xeno vous donne envie de le mettre en jeu, vous pourriez éventuellement vous tournez vers ce qui a déjà été fait. D’autant plus qu’on trouve des références à d’autres suppléments tel que le livre de base ou Arsenal.
Comme pour le premier tome, la variété de ces entités Xeno permet d’y puiser beaucoup de choses pour varier ces scénarios. Pas forcément pour en faire un élément central de votre intrigue mais aussi pour donner de la couleur à votre univers. En vous baladant sur la planète, vous voyez au loin telle créatures, typique de la faune locale, ou votre contact au spatioport est un extra-terrestre venant de telle planète lointaine. Visuel à l’appui. Car oui, là encore, comme son prédécesseur, l’ouvrage est richement illustré.
Sur la forme, on retrouve toujours une créature par double page. Celle de gauche est une présentation technique de la bête (statistiques, capacités, sorts, etc.) tandis que la page de droite est plus une description accompagnée de temps en temps, d’un objet qui découle de cette créatures. Que ce soit un objet que son organisme permet de fabriquer ou qu’elle laisse derrière elle (comme une coquille d’œuf en métal ou un cristal énergétique rare).
Il est à noter également que parmi tous ces extra-terrestres, 16 sont agrémentés de trait raciaux permettant de les rendre jouables.
L’ouvrage se termine par une dizaine d’annexes, principalement des règles, qui vous permettent de personnaliser vos monstres (des ajouts de traits et de capacités que l’on appelle « greffes »), des règles de polymorphie permettant à vos lanceurs de sorts de prendre l’apparence qu’ils souhaitent (cf. livre de règle p.269).
Si vous êtes amateur de bestiaire (de l’espace !), ce deuxième Xeno-archives est dans la continuité du premier. Varié, richement illustré, proposant quelques entrées inspirantes et d’autres qui le sont moins. Mais, si vous avez déjà épuisé les possibilités offertes par le premier tome, il y a là de quoi donner encore plus de profondeur, de couleurs et de diversité à vos parties.