Verse à Versus !

Ce mois de mars n’a pas dérogé à la règle que tout ce qui existe en JdR finit un jour sur Game On. C’est au tour de Versus, le jeu de Tabula Rasa, à notre connaissance un éditeur nouvellement créé, de venir solliciter votre argent chèrement gagné.

Versus est un jeu de superhéros « radicalement différent » dans le sens où l’on n’incarne pas les traditionnels sauveurs de monde. A l’instar de Necessary Evil, le setting pour Savage Worlds ou plus récemment de la série et bande-dessinée The Boyz, on incarne des vilains. Oui, vous l’avez lu, des vilains, des types en costume qui fomentent des plans machiavéliques et sèment le chaos et le bordel partout dans le monde. Sauf  qu’il y a un caveat comme disent les juristes: les vilains de l’organisation Versus ont pour tâche de faire briller les super-héros, de leur servir de sparing partners afin que les super-héros puissent se targuer de leurs succès et siphonner la popularité et probablement les fonds gouvernementaux. Avouez : vous vous êtes souvent demandés comment se faisait-il que les super-vilains vaincus par l’Homme-araignée ou son pote l’Homme-chauve-souris revenaient après s’être pris branlées et humiliations, maintenant vous savez. C’est comme le catch, le méchant ne perd jamais vraiment et sert juste de faire-valoir aux héros.

Pour permettre de jouer dans cet alléchant contexte, Versus s’appuie sur un système censé pouvoir permettre aux super-vilains de s’adapter aux do-gooders qu’ils auront en face et ce, quelle que soit leur puissance. En effet, le système procède par combinaison de dés (paire, tierces, quinte, etc. …) qui permettent de multiplier la valeur des dés jusqu’à des seuils extrêmes … ben oui, il faut bien atteindre 300 si vous êtes destinés à servir de punching ball à SuperHomme.

Pour faire vivre cet univers et ce système, la souscription permettra le financement non seulement d’un livre de règles et d’un écran mais également d’une campagne Ultime Compromis et ses suppléments. A l’heure actuelle, Versus a déjà trouvé son public puisque la souscription qui court jusqu’au 07 avril a largement dépassé son pallier de financement. C’est donc l’heure des bonus, à savoir un écran renforcé et d’autres tomes de la campagne. En bons super-vilains, les auteurs de Versus ont d’ailleurs conçu un plan machiavélique afin de faire bosser les acheteurs et souscripteurs en plus de leur soutirer leur argent. En effet ces derniers peuvent désormais créer leurs personnages et avoir l’honneur d’être incorporés dans le livre de règles comme archétypes. Rassurez-vous si vous prenez le train en place, il reste encore des bonus nombreux à débloquer : plus de contenu, passage du souple au rigide, etc. …

La structure de l’offre n’étant pas des plus claires et ayant changé depuis le début de la souscription, on préfère vous renvoyer sur la page plutôt que de dire des bêtises. En effet, le contenu exact reçu à la fin et la forme qu’il revêtira seront très dépendants des paliers débloqués. De plus, il sera possible d’acheter du matériel en option. Au total on a une offre Frankenstein assez difficile à décrire. Ce qui est clair c’est qu’à l’heure actuelle, il existe cinq paliers. Le premier concerne la campagne en PDF (25 euros quand même), le second propose la campagne en physique (35 euros), le troisième propose le livre en PDF (35 euros – oui vous l’avez bien lu, 35 euros pour un PDF), le quatrième propose le livre de base en physique pour 49 euros. Enfin, une offre early bird propose pour 99 euros, la campagne en PDF, le livre de base et son double en PDF, ainsi que le droit d’obtenir les suppléments débloqués en rigide au prix du souple.

Malgré ces bémols, on souhaite une bonne fin de financement à Versus qui a déjà trouvé son public et qui a gentiment accepté de nous dire deux mots.

LIEN

– La page du financement