Gulix nous donne accès à son dernier projet

Souvent blogueur, parfois auteur indé, parfois aussi éditeur, Gulix nous revient cette fois-ci avec la publication de la VF d’un jeu indé de The Gauntlet, Public Access. Gulix s’occupe de la traduction, sans doute d’un cadre original en bonus et devrait donc vous proposer tout ça dans les prochaines semaines, par les canaux habituels, c’est-à-dire en PDF sur Drivethrurpg.

Le jeu est à classer dans la droite file de la précédente traduction signée Gulix, Brindlewood Bay, déjà de chez The Gauntlet et qui partage avec Public Access une partie de son dispositif de jeu.

Pas de petites mamies qui boivent du thé e,n parlant de cadavres toutefois dans Public Access mais plutôt de jeunes adultes confrontés à leur jeunesse marginalisée dans les années 1990. Voyez plutôt :

Public Access est un jeu de rôle dans lequel un groupe de gens en 2004 — les Latchkeys de Deep Lake — se retrouve à enquêter sur d’étranges mystères dans la région de Deep Lake, au Nouveau-Mexique. Dans les années 80 et 90, on trouvait à Deep Lake une chaîne de télévision communautaire appelée TV Odyssey. Son histoire et son destin — la chaîne et le studio ont tout bonnement disparu — sont source d’intenses spéculations dans certains recoins d’internet. Alors que les Latchkeys mènent leur enquête à Deep Lake, ils vont progressivement se rendre compte du rôle central de TV Odyssey dans tout ce qui s’y déroule, et ils devront faire face à l’horrible vérité qui se tapit au cœur de la terrible chaîne de télévision.

On se retrouve quelque part entre Stranger Things, X-Files et, surtout, Twin Peaks. Et même un peu The Ring puisque l’une des particularités de l’ambiance du jeu est de proposer aux personnages, la nuit tombée, de visionner des cassettes VHS d’origine douteuse. Jeu dans le jeu, si les joueurs font ce choix, ils se retrouvent à jouer les scènes des VHS (et non pas leurs PJ habituels).

Le côté Stranger Things, lui, se retrouve dans la nostalgie assumée (plutôt celle des 90’s, donc) puisque les PJ reviennent sur les lieux d’une jeunesse pas très heureuse et font remonter à la surface des souvenirs au gré de leurs enquêtes qui les conduisent à rencontrer des personnes ou à se remémorer des événements personnels. Le principe se retrouve même au cœur du système de jeu puisque chaque joueur peut « activer une clé » de son enfance pour améliorer une réussite dans une scène cruciale : en échange d’un cran de réussite supplémentaire gratuit, la clé déclenche un effet narratif qui pourrait bien changer le (jeune) personnage lui-même.

Un jeu intrigant – comme souvent dans les choix perso de Gulix – que l’on espère donc voir en VF très bientôt. On vous tient au courant.

5 pensées sur “Gulix nous donne accès à son dernier projet

  • 25 octobre 2023 à 10:46
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    Super annonce !

    Pour ceux qui veulent en savoir plus sur Gulix, « Brindlewood Bay » et « Public Access », j’inaugure vendredi une nouvelle émission sur la chaine Youtube @DendrobatProd : « Dissèque-moi un JdR ».

    Pour la première, le 27 octobre 2023 à 20h45, je reçois justement Gulix, et ensemble, on va s’intéresser au cas « Brindlewood Bay », le jeu d’enquête émergente où l’on incarne des mamies détectives.

    On va examiner le jeu, sa proposition, ses mécaniques et ce qu’elles produisent à la table ; ainsi que le jeu en campagne. Et aussi causer des jeux dérivés, dont Public Access !

    Bref, que ce soit pour simplement découvrir le jeu, ou pour voir ses rouages exposés au grand jour, on vous attend nombreux !
    https://youtube.com/live/LM2RVHYntEc?feature=share

  • 25 octobre 2023 à 14:33
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    Je trouve qu’il y a également un peu de Channel Zero, cette série de 2016 par Syfy qui s’inspirait de creepypasta.

    • 9 novembre 2023 à 16:53
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      Je ne sais pas si elle fait partie des inspirations de l’auteur, mais je la mets sur ma liste.

      Merci

  • 3 novembre 2023 à 11:47
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    Ca fait aussi penser à Channel fear

    • 9 novembre 2023 à 16:53
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      Il va falloir que je me penche dessus, parce que j’ai juste survolé le tout quand c’est sorti (n’étant pas trop attiré par les scénarios trop écrits). Ce n’est pas la première fois qu’on me le mentionne.

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